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Ma main dans ta gueule
27 janvier 2010

Le(s) collègue(s) de merde

Salut à toi ami lecteur. Vu que je ne sais pas vraiment qui lit ce blog et donc qui tu es précisément, je ne sais donc pas si tu travailles. Peut-être que ce n'est pas le cas et que tu passes l'essentiel de ton temps libre à boire de la bière et à fumer des pétards en scotchant devant les programmes TV de TF1, tout ça en rêvant de la révolution à venir, dont tu comptes bien sûr être un des meneurs, lorsque cette chimère que tu appelles de tes voeux depuis ta pré-adolescence deviendra enfin réalité. Loin de moi l'idée de te briser ton rêve, je t'encourage même et te laisse donc à tes délires de beatniks. Si par contre, tu es dans ma situation et que tu n'as pas d'autres choix que de proposer ta force de travail au plus offrant contre un salaire de misère, ce afin de te sustenter et surtout parce que tu n'as pas d'autre choix, alors ce que je vais te dire te parlera certainement.

Car j'entends te parler de cette catégorie de parasites qui m'exaspère presque autant que les voisins : les collègues de travail. Je t'avertis tout de suite, je ne les mets pas tous dans le même panier. Fort heureusement, ils ne sont pas tous à jeter et certains d'entre eux font même partie des gens que j'appelle "mes amis" dans la vraie vie. Je veux te parler des collègues qu'on ne peut pas blairer pour x raisons, les boulets, les gros cons, les pouffiasses, en bref les casse-couilles de première. Je sens que ça te parle là, faut dire j'ai bien travaillé l'accroche... Enfin bref, où en étais-je ? Ah oui... Quiconque a travaillé au moins une fois dans sa vie a forcément été en contact avec un de ces rebuts de l'espèce humaine. Leur plus gros inconvénient, c'est qu'ils sont quasiment impossibles à repérer à première vue. En effet, ils peuvent prendre plusieurs formes :  parfois hommes, parfois femmes, jeunes ou vieux, beaux ou laids... Ce n'est qu'en les pratiquant quotidiennement qu'on apprend à les reconnaître. Et ils ont un point commun, c'est qu'ils sont insupportables !

Certains d'entre nous sont moins vernis que les autres, il faut bien se l'avouer. Y'en a qui bossent dans de vrais repaires à cons. Oh putain, comme je les plains... Chez moi aussi, y'en a pas mal. Je travaille dans la fonction publique. Tu "travailles" dans la fonction publique ? me feront remarquer les petits comiques de service. Eh ben oui, connard ! Je travaille ! C'est fini l'époque des mecs en train de se branler la nouille tout en s'asseyant grassement sur leurs émoluments, il s'est passé des choses depuis la IIIème République, nombre de ministres, tous plus compétents les uns que les autres, se sont succédés pour nettoyer les écuries d'Augias, tout en désignant le fonctionnaire comme le coupable universel, le responsable de tous les maux : la dette, c'est nous ! La crise, c'est nous ! La faim dans le monde, c'est nous ! La peste aussi, le réchauffement climatique, et même les défaites du PSG, c'est nous, nous, nous !!! La seule chose dont on ne soit pas responsable c'est de la connerie des pauvres trous de cul qui votent à droite en étant convaincus que ça contribuera à améliorer leurs vies de peigne-culs... Je ne dis pas qu'il ne reste pas quelques reliques de l'époque où on était payés à glander, il en reste même pas mal. Mais, ils souffrent. En effet, leurs supérieurs ont l'affront de leur demander de travailler ! Le crime de lèse-majesté !!! Y'en a quand même qui sont culottés ! Mais bon, dans ma génération, ce genre de comportement n'est plus concevable. Il n'y a guère que les quinquagénaires, ces putains de baby-boomers de mes deux, qui passent leur temps à se plaindre et à dire que c'était mieux avant, cette putain de génération qui, non contente  d'avoir provoqué mai 1968 et tout ce qui en a découlé (faites l'amour pas la guerre), a eu le culot de vivre aux crochets des autres générations en nous bloquant l'accès au monde du travail et en nous laissant leurs dettes en héritage. Grâce à eux, nous sommes une des premières générations d'homo sapiens sapiens qui vivra moins bien que la génération précédente. Merci bande de sacs à merde ! Enfin, bon, je vais arrêter de parler de ça, parce que ça m'énerve.

Donc je disais que chez moi aussi, il y a quand même quelques connards, mais j'arrive quand même à m'en accommoder. Je vais en citer quelques uns comme ça pêle-mêle, juste pour me faire plaisir. Y'a la conne qui s'arrange pour se pointer quasiment à chaque fois que je fais ma pause clope et qui me casse les bonbons avec ses conversations de merde. Y'a aussi la pouffiasse qui passe son temps à piailler et à raconter les anecdotes inintéressantes de sa descendance, comment se passe sa ménopause et qui attend sa retraite avec impatience (nous, on en aura pas connasse !) et qui m'emmerde, spécialement le matin, à venir me crier dans les oreilles. J'aillais oublier, y'a aussi le pauvre mec, tellement incompétent que son boulot consiste à mettre du papier dans les photocopieuses (putain de quinqua de merde !) et qui, en plus d'être un véritable boulet, a le culot de refouler grave du goulot et qui à chaque fois qu'il te cause vient te coller la bouche d'égout qui lui sert de bouche juste sous ton tarin. Et enfin, comment ne pas évoquer la connasse qui a un tout petit peu de pouvoir et qui a l'impression que plus rien ne tournerait sans elle, alors que dès qu'il y a quelque chose d'important à faire, c'est la première à aller se cacher... La reine-mère qu'on l'appelle. Vieille morue ! Franchement, y'en a qui sont pas gâtés quand même... Enfin, les plus à plaindre sont peut-être ceux qui doivent se les coltiner quotidiennement...

Tu l'auras compris, y'a des jours comme ça où je n'aime vraiment pas le genre humain...

 

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Commentaires
M
J'arrive en retard mais parlons aussi des groupes de collègues ( un peu encores enfantins même à 40 balais et frustrés de leurs médiocrités) certainement sans vies privées passionnantes mais qui sont adeptes de la vie des autres, du bonheur de tyranniser un souffre douleur commun facile à descendre puisque déjà fragilisé, de la critique acerbe, et plus hypocrite avec ceux qui vont vite les remettre à l'heure.<br /> <br /> Vous savez ces parasites qui en groupe degueulassent une ambiance de travail qui pourrait être créative, positive, lucrative et donc plus sympa !<br /> <br /> Quitte à y passer 80% de son temps.. <br /> <br /> Voilà voilà... Bisous bisous !
B
George met il son blog à jour en octobre 2016 ou est il marié avec 4 bambins et donc "débordé"????
U
Quinqua et déjà incontinente ? <br /> <br /> Il va falloir que les comités d'entreprises proposent des achats groupés pour les couches seniors. C'est ça de repousser l'âge de la retraite.
R
je suis quinqua mais j'ai failli faire pipi dans ma culotte quand j'ai cette jolie histoire que je vis tous les jours que dieu fait ... et pourtant , je travaille dans le privé et la nana qui se pointe à chaque fois que je vais à la machine à café avec ses conversations de "merde" est une jeunette qui a fait bac+5 .... triste jeunesse !... comme quoi !.... les cons ne sont pas que des quinquas ....
F
hin hin... ah oui mais il faut aussi citer le collègue qui fait des histoires pour le plaisir de foutre la merde (langue de pute c'est un métier, ça se travaille tous les jours), celui qui joue les charmeurs pour se désister de ses dossiers, celui qui tire constamment la gueule et parait au bord de la dépression tous les jours l'hystérique de service qui te braille dessus tu sais même pas pourquoi et le connard qui te demande un truc à 16h le vendredi pour ce soir même (bah oui c'est pour la direction mais il avait (encore) oublié de te passer l'info). Mais bon à ce compte là, la route est longue.....<br /> <br /> Allez tant qu'on crève pas de froid sur le trottoir parce qu'on est en fin de droits au chomdu apres 145 cdd... la vie est belle hein !
Ma main dans ta gueule
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